Kemenerien Pondi
'Ba' Pondi zo kemenerien, ji be ji be re re, karget 'oent o re'roù, ge,
'Ba' Pondi zo kemenerien,
Ha na n'int ket 'met lêrien. (bis)
Tri gemener bihan da Bondi
'Oe deu't da c'hwriat da ma zi ;
'Oent ket erru mat war an treuzoù
'Benn 'doe-int goulennet o leinioù.
Na oe ket kreiste' met a-boen
'Benn 'doe-int goulennet o merenn.
Diw chôdennad youd silet,
En 'oe deb'et an tri grevet.
Ne oe ket teir eur met a-boen,
'Benn 'divoe-int goulennet o c'hoen.
Triwec'h krampoezh lardet ha poder,
En 'oe deb'et an tri lêr.
C'hoezh a lâre an hani bihan :
"Ma c'hamarad, ma c'hof n' e' ket lan !"
C'hoezh a lâre an hani krenn :
"Ma c'hamarad, ma c'hof n' e' ket stenn !"
C'hoezh a lâre an hani bras :
"Ma vize bet, 'm 'ize deb'et c'hoazh !"
Pe oe sellet deus o labourioù,
'Doe-int grêt ur vroñzh hag ur brikoù.
'Doe-int grêt ur vroñzh evit ar plac'h
'Gouezhe de'i just evel ur sac'h,
'Doe-int grêt ur brikoù d'ar pôtr,
A gouezhe an tu 'drañv arôk.
C'hoezh a lâre an o'c'h d'ar wreg :
"An tri-mañ zo re ger deus o boued !"
C'hoezh a lâre ar vamm d'ar verc'h :
"'Peus ket 'met monet war o lerc'h !"
Les tailleurs de Pontivy
A Pontivy il y a des tailleurs, ji be ji be re re, ils avaient remplis leur derrière,
A Pontivy il y a des tailleurs,
Qui ne sont que des voleurs. (bis)
Trois jeunes tailleurs de Pontivy
Etaient venus coudre chez moi ;
Ils étaient à peine arrivés sur le seuil
Qu'ils demandaient leur petit-déjeuner.
Il était à peine midi
Qu'ils demandaient leur déjeuner.
Deux chaudronnées de bouillie d'avoine,
C'est ce qu'avaient mangé les trois gourmands.
Il était à peine trois heures
Qu'ils demandaient leur souper.
Dix-huit crêpes beurrées plus quatre,
C'est ce qu'avaient mangé les trois voleurs.
Et encore le petit disait :
"Mon camarade, mon ventre n'est pas plein !"
Et encore le moyen disait :
"Mon camarade, mon ventre n'est pas tendu !"
Et encore le plus grand disait :
"S'il y en avait eu, j'en aurais encore mangé !"
Quand on regarda leur travail,
Ils avaient fait une jupe et un pantalon.
Ils avaient fait une jupe à la femme
Qui lui tombait, juste comme un sac,
Ils avaient fait un pantalon à l'homme,
L'arrière tombait devant.
Déjà le maître disait à sa femme :
"Ces trois-ci sont trop chers pour leur nourriture !"
Déjà la mère disait à la fille :
"Il ne vous reste plus qu'à aller après eux !".
Classification
Genre :
Sône satyrique
Thématique :
Critique de métiers
Localisation
L'histoire :
Relative au monde rural
La finesse des tailleurs
Lieu mentionné : Pontivy (lieu des tailleurs)
Où l'histoire se situe :
Origine inconnue
Les informateurs :
Cette version est enregistrée auprès de Maria Bocher à St Mayeux. Elle était née à St Mayeux
Collecteur (trice) :
Yann-Fañch Kemener /
Date de la collecte :
19/11/1977
Lieu de la collecte :
Saint Mayeux (22)
Pays :
Fañch
Informations sur le chant :
Elle dit détenir cette chanson satyrique de sa mère
Langue
Trois tailleurs malins et voleurs s'en vont coudre dans une ferme
Forme poétique
Présentation du déroulé de l'histoire :
Introduction
A Pontivy, il y a des tailleurs qui ne sont que des voleurs
Phases
. Ils arrivent dans la maison
. Tôt le matin pour eux
. Ils demandent à manger
. A midi : Ils mangent encore
. A trois heures : ils mangent encore
. Et ils ne sont jamais rassasiés
Epilogue
Au bout du compte, il ont très peu travaillé et mal de surcroit.
La femme se lamente
Le mari se moque d'elle
Déroulé :
Trois tailleurs malins et voleurs s'en vont coudre dans une ferme
Introduction
A Pontivy, il y a des tailleurs qui ne sont que des voleurs
Phases
. Ils arrivent dans la maison
. Tôt le matin pour eux
. Ils demandent à manger
. A midi : Ils mangent encore
. A trois heures : ils mangent encore
. Et ils ne sont jamais rassasiés
Epilogue
Au bout du compte, il ont très peu travaillé et mal de surcroit.
La femme se lamente
Le mari se moque d'elle
Personnages :
Trois tailleurs
Une maitresse de ferme
Sa fille
Son mari
Lieux mentionés :
Pontivy
Où se situe l'histoire :
Néant
Epoque :
Néant
Informations fournies par le chant :
Sur les mœurs
Le monde rural
La nourriture